Des bénévoles de l’association des modélistes turripinois ont décidé de reproduire à l’identique le quartier de la gare de Virieu des années 60-70. Un travail de longue haleine qui ne fait que commencer…
Bruno, Christian et Daniel prennent les mesures pour reproduire le quartier de la gare en miniature.
Voilà un bien beau projet entrepris par l’association des modélistes turripinois et qui commence à se concrétiser. Tous passionnés de modélisme ferroviaire, les bénévoles ont entrepris de reconstruire à l’identique le quartier de la gare de Virieu à l’échelle HO 1/87e. Cela signifie qu’un train miniature à l’échelle H0 correspond à un train en taille réelle mais qu’il est 87 fois plus petit. Ce n’est pas le coup d’essai de ces passionnés qui ont déjà une douzaine de maquettes de gare à leur actif. Ils ont décidé de s’attaquer à la construction du quartier de la gare des années 60-70, afin de mettre une loco vapeur sur le réseau. Historiquement, la gare a été mise en service le 14 juin 1862. Après le fastidieux travail en amont de recherche, il leur faut déjà confectionner les caissons qui accueilleront la structure qui fera huit mètres de long sur trois mètres de large. Plusieurs modules composeront la fresque maquettée de l’ancienne gare. Et puis prendre les mesures précises (portes, fenêtres, murs, hauteurs…) de tous les bâtiments actuels allant de la maison d’un ancien maire jusqu’après le passage à niveau. Ce mercredi, Daniel Garin, Bruno Blanchard et Christian Barral se sont attelés à cette tâche. Ce travail de fourmis pour la construction demandera au moins trois ou quatre années de labeur. Dominique Bigallet leur a donné une multitude de documents et plans, tout comme la SNCF. Les bénévoles sont toujours à la recherche de documentation, témoignages, photos, images, anecdotes des années 1950-1970 du quartier de la gare de Virieu, qui fait face à l’entreprise Bigallet.
Après une année de travail, la future maquette du quartier de la Gare de Virieu sur Bourbre (nouveau projet de l’AMT) prend forme grâce au travail assidu des membres ferroviaires du club.
La voie et les appareils de voies (aiguillages, croisement) sont posés sur les caissons-supports menuisés et les trains de travaux circulent sous alimentation électrique provisoire.
La volumétrie des terrains et du relief est quasi terminée et l’ensemble des 22 prémaquettes des divers bâtiments (aussi appelés “mock-ups” dans la jargon modéliste) est en place. Ces prémaquettes servent à valider leur implantation dans le site et à entériner la composition des façades réalisées à partir des nombreux relevés et photos faits sur le terrain.
Une fois validés, les façades et pignons définitifs des bâtiments sont réalisés en contreplaqué par découpe laser ; une grande première pour l’AMT qui donne d’excellents résultats après un apprentissage laborieux mais profitable de la machine. Les 1ers bâtiments ainsi découpés sont montés et leur décoration est en cours laissant deviner une reproduction “à l’identique”.
Le tableau électrique réalisé pour partie avec des composants “maison” est bien avancé et les 1ers fils électriques et commandes ont fait leur apparition sur le pupitre provisoire en place.
La fin du projet est encore loin et le travail ne va pas manquer, mais le moral est au beau fixe au sein de l’équipe.
Le choix de la gare de Cessieu a été dicté par plusieurs critères, à savoir :
Dimensions :
Echelle de reproduction :
Commande des trains :
Etablie à partir du plan SNCF des installations ferroviaires, cette maquette d'une longueur de 8 m et de 2 de large reproduit le plus fidèlement possible à l’échelle HO (1/87ème) le quartier de la gare de Cessieu (voies ferrées, bâtiments SNCF, habitations, usines, infrastructure routière, rivière, …) tel qu’il était dans les années 60/70 et ce, depuis le pont ferroviaire sur l’Hien (côté Lyon) jusqu’à l'ancien pont routier de la route départementale 51A (côté Grenoble).
On y découvre successivement :
Depuis la période retenue (années 60/70), le site a beaucoup évolué. Heureusement nous avions une base documentaire solide (plan SNCF, cadastre, photos) que nous avons dû compléter par de nombreuses investigations in situ pour faire des relevés dimensionnels et photographiques des habitations et des ouvrages existants.
Ces visites de terrain nous ont également permis de rencontrer les occupants des maisons et bâtiments industriels du quartier de la gare. Passé le moment de surprise face à notre démarche, l'accueil a été chaleureux et les rencontres très instructives notamment avec les personnes ayant toujours vécu sur le site comme la famille Roure.
Nous profitons de cette tribune pour remercier ces personnes qui ont contribué par leur témoignage à la réalisation de cette maquette.
La construction de cette maquette fait appel à différentes techniques et savoir-faire en modélisme déjà mis en œuvre et testés sur les précédentes réalisations de l'AMT.
Cette maquette est constituée de 12 caissons "modulaires" en contreplaqué de 10 mm permettant le démontage de la maquette pour le transport, le tout reposant sur des pieds amovibles.
Après traçage et test sur un gabarit à l'échelle, la voie (en coupons de 1 m) et les aiguillages sont posés sur une base en liège avant la mise en œuvre du ballast (sable de concassage local tamisé) fixé à la colle à bois diluée.
L'alimentation électrique des voies issue du pupitre de commandes central est en mode analogique. Elle est associée à des cartes électronique "maison" assurant la circulation simultanée de plusieurs trains sur une même voie (cantonnement similaire à celui de la SNCF) et les diverses manœuvres.
Les bâtiments et ouvrages d'art (ponts routier et ferroviaire) sont de construction intégrale à partir des relevés dimensionnels et/ou des photos et à base de matériaux de récupération (calendriers, cartons, tubes, bois, …).
La volumétrie des décors (talus, dénivelés, lit de la rivière,…) est obtenue à partir de couches de polystyrène découpées et enduites de colle à doublage.
La végétation fait appel à des produits du commerce, mais un des membres de l'AMT s'est lancé avec réussite dans la fabrication d'arbres à partir de fils électriques tressés et enduits (arbres de la cour de la gare et du café Raynaud).
Le détaillage des décors et des bâtiments est réalisé soit à partir de composants provenant d'artisans spécialisés (passage à niveau, signalisation, bascule), soit de fabrication maison (poteaux EDF et PTT, lampadaires).
Depuis les "1ers coups de pioche" cette maquette a évoluée au fil du temps. En effet les reproductions de l'Hien et de la zone "scierie" ont été décidées en cours de route, d’où une compression dimensionnelle de cette zone qui, du point de vue modélisme, ne remet pas en cause la globalité et la représentativité du site.
L'époque retenue couvre les années 1960/70 (référence SNCF : époque III / d) qui correspond au déclin de la traction vapeur au profit de la traction diesel (pour mémoire, l'électrification de cette ligne a été mise en service en 1985). Se côtoient donc les mythiques locomotives à vapeur 141R avec les premières locomotives diesel mises en service sur cette ligne SNCF (BB 63000, 66000, 67000 et CC 72000) et les légendaires autorails RGP .
Depuis le lancement du projet (début 2017) le temps passé sur cette maquette, non comptabilisé au jour le jour, est difficile à évaluer. On peut néanmoins estimer qu'au moins 3 000 h ont déjà été consacrées à sa construction par les membres de l'AMT.
Du point de vue financier une telle réalisation coûte de l'ordre de 4 000 € (bois : 500 € ; rails : 1000 € ; électricité, électronique : 1 000 €, décors : 1 500 €) ; ce prix ne tient pas compte du matériel ferroviaire roulant (machines, autorails, wagons), ni des véhicules routiers et agricoles présents sur cette maquette. A noter que l'AMT autofinance ses réalisations à partir des bénéfices qu'elle tire des manifestations qu'elle organise (bourse du modèle réduit, exposition).
La gare de La Tour du Pin, représentait la gare après son électrification en 25 kV en 1986.
La belle caténaire très fine faite maison, véritable tour de force en 1986 lors de sa réalisation.
Malheureusement ce réseau fixé à demeure dans notre ancien local, après une vie bien remplie en exposition, ne pouvais être récupéré sans dommages et ne survivra pas à la réhabilitation des halles de la Tour.
Seule la caténaire a été préservée.
Voici un extrait des photos prises sur le site de la gare de Rives pour nous permettre de réaliser une maquette, le plus proche possible de la réalité.
Nous avons ensuite mené une enquête sur le terrain, auprès des habitant, du personnel SNCF,
ainsi que celui de l'usine, pour avoir une idée précise de l'aspect de la gare dans les années 60.
Que tous en soient remerciés ici.
La gare de rives telle qu'elle était à la fin des années 60, avec son dépôt vapeur encore actif. A l'époque, de nombreux trains étaient encore remorqués par des locomotives à vapeur,
même si la traction diesel montait inexorablement en puissance, de plus les autorails avaient une place importante dans les désertes locales.
Les rames marchandises, affichaient une diversité de
composition extraordinaire, à une époque ou la SNCF, n'avait pas encore abandonné le trafic de petits colis, et ou le camion n'était pas encore le roi de la route.
La reproduction au 1/87ème, à l'échelle exacte qui représente une surface de 12m X 2.5m, constitué de 16 modules en contre-plaqué de 10mm, tous d'une dimension de 125X153cm.
Une quarantaine d'appareils de voie, et une centaine de mètre de rail. La voie est posée sur une semelle liège, clouée puis ballastée.
Les raccords entre modules sont constitué de coupons de rails amovibles.
Pour le décor, les recettes classiques ont été utilisées, flocage, ballast en sable tamisé, arbres en "Zecchium", bâtiments en carton.
Un chenillard en led (visible sur les photos de l'usine), représente le laminoir en activité avec ses barres d'acier chauffée au rouge vif,
passant entre les rouleau, les aplatissant à chaque fois un peu plus.
L'usine est constitué de 4 halls de chargement réalisés en divers profilés plastiques pour les montants verticaux et la charpente en treillis,
chaque hall possède un pont transbordeur, et dessert 3 voies de chargement qui sont reliées au pont tournant du dépôt.
Un petit locotracteur et son wagons,
parcourent les voies de l'usine automatiquement, grâce à un va et vient construit autour d'un programmateur de machine à laver le linge, en plus mouvement de va et vient,
à chaque rotation, le petit convoi, change de voie automatiquement avant de retourner dans l'usine.
Le reste des bâtiments plus classiques est constitué d'une ossature en carton, recouverte de plaques de tôles ondulées.
Pour l'implantation exacte de l'usine, une photo aérienne de l'IGN de 1960, nous à permis de retrouver le plan de l'usine et de ces nombreux bâtiments,
la plupart ayant disparus de nos jours, l'usine ayant été profondément remaniée avec la disparation de la plaque tournante et du dépôt.
Entièrement métallique, le pont sur le Guiers fût détruit pendant la deuxième guerre mondiale.
Deux tabliers ne pouvant pas être récupérés, la reconstruction d'une section du pont fut réalisée en maçonnerie.
Cette maquette représente la halte de Pressins, encore existante de nos jours même si elle est gérée de façon automatique par la SNCF.
Il existait à l'extrémité de la gare coté Chambéry, une bifurcation que rejoignait Aoste.
Ce raccordement a disparu, mais on peu encore en voir les trace depuis la D1006 ou il subsiste les culée du pont rail qui la traversait.
La voie d'évitement sert encore aujourd'hui.
Quant à la halte, un simple abri fait office de "gare".
La maquette du quartier de la gare de “Les Abrets – Fitilieu” s’inscrit dans la suite logique des réalisations de l’AMT (gare locale, à proximité de notre local, dimensions humaines, diversité tissu urbain).
La gare de “Les Abrets-Fitilieu” est implantée sur la ligne SNCF “St André le Gaz / Chambéry” et c’est la 1ère gare de cette ligne côté St André le Gaz.
Etablie au PK 68, elle comporte une voie principale (St André le Gaz / Chambéry étant à voie unique) et une voie d’évitement.
Le triage en embranchement sur la voie principale coté St André comporte 2 voies desservant soit la halle marchandise et son quai (V4), soit la cour marchandise (V6).
Cette maquette de 5 ml de long qui représente le quartier de la gare tel qu’il existant dans les années 60/70 a été établi à partir du plan des infrastructure de la SNCF ;
la voie de tiroir qui se prolonge sous le pupitre tunnel est une petite entorse au strict respect de ce plan mais qui nous permet des manœuvres sur le petit triage de cette gare
sans remettre en cause l’esprit ferroviaire de cette gare.
La gare PLM d'Aoste, était raccordée par une jonction au réseau de "L'Est de Lyon" pour permettre l'échange de marchandises.
L'origine de la ligne était Pressins (reproduit au 1/87ème par l'AMT) et rejoignait Brégnier-Cordon puis Virieu le Grand.
Lors de la seconde guerre mondiale, le pont qui permettait à la voie de franchir le Rhône fût détruit et jamais reconstruit, isolant la petite gare typiquement PLM d'Aoste
La gare de St Hilaire de Brens, située sur la ligne de "L'Est de Lyon" qui partait de la Part-Dieu pour rejoindre Aoste-St Genix,
avec deux antennes la première permettait de rejoindre la gare de Jallieu (avant la fusion de cette commune avec Bourgoin) depuis St Hilaire de Brens.
La seconde, dont l'origine était Soleymieu-Sablonnières desservait Montallieu et Amblagnieu-Porcieu.
St Hilaire de Brens, gare de bifurcation, possédait la particularité d'avoir, un faisceau marchandises important du fait de la présence de carrières.
La gare en courbe de St Béron dans les années 60, avant l'électrification.
La courbe est à l'échelle exacte ce qui confère à l'ensemble un excellent réalisme.
De plus cette gare au faisceau marchandises important, permet de nombreuses manœuvres.
La forme même de la gare, exige lors des exposition le positionnement dans un angle pour la mise en valeur de cette maquette.
La gare de St André le Gaz, n'a pas survécu au déménagement lors de notre changement de local.
La première réalisation du club représentait la gare à l'époque de la vapeur, le dépôt et le débord marchandise débordant d'activité.
La base de celle-ci a été cédée à un club du nord de la France.